Histoire des Alpes - Storia delle Alpi - Geschichte der Alpen (2009)/09

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Note sur le rôle des expatriés dans le lancement d'un projet de développement d'une haute vallée alpestre: le cas d'Urseren
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[ 121 ]Le cas d'Urseren[1]


Note sur le rôle des expatriés dans le lancement d'un projet de développement d'une haute vallée alpestre


Anselm Zurfluh


Zusammenfassung


Der Fall Urseren. Zur Rolle der Ausgewanderten bei der Lancierung eines Entwicklungsprojekts in einem alpinen Hochtal


Dieser Artikel über die Rückwanderer und ihren Einfluss auf die lokale Bevölkerung stützt sich auf ein heutiges Beispiel, das Projekt Sawiri in Andermal, und auf persönliche Kenntnisse und Beobachtungen vor Ort. Man darf davon ausgehen, dass der auswärts erworbene Wissens- und Erfahrungsschatz der vormals im Ausland lebenden Andermatter die lokale Akzeptanz und die basisdemokratische Zustimmung entscheidend erleichterte - in welchem Ausmasse allerdings könnte nur eine genaue Fallstudie aufzeigen.


Une identité multiséculaire


Andermatt, village de la vallée d’Urseren, au nord du Saint-Gothard, est l’une de ces communautés alpines multiséculaires où, depuis des temps immémoriaux, la vie semble peu changer. La commune, fondée au XIIe siècle par des Walser, compte aujourd’hui 1300 habitants, tous employés dans l’agriculture et les services, notamment le tourisme.

L’histoire d’Urseren atteste, depuis ses débuts, du rôle important qu’ont eu les migrations pour les habitants d’Andermatt, mais aussi les techniques et les échanges. Les techniques utilisées pour la construction du pont dit du Diable fut construit par des Walser avec une technique identique à celle utilisée en Valais pour la construction des conduites d’eau (les bisses). Grâce au creusement d’un [ 122 ]tunnel, le Urnerloch, par un ingénieur milanais en 1707, ce pont suspendu le long de la paroi rocheuse devint inutile. Quant aux activités d’échange et de transit, elles ont mis en contact la population locale avec l’élément «étranger» à double titre. Ce contacte résultait non seulement de l’activité de marchands étrangers (exportations de produits laitiers, notamment de fromages, importations de nourriture, de riz ou de vin de Lombardie, de blé du Plateau suisse) et du passage des voyageurs au Saint-Gothard (marchands, artistes, pèlerins, aventu¬ riers), mais aussi par des activités qu’exerçaient les habitants qui voyageaient ou transportaient des marchandises. En outre, l’émigration, temporaire surtout, celle du service militaire capitulé qui a duré jusqu’en 1860 (service de Naples), ou l’émigration définitive ont été des composantes majeures de l’économie de cette haute vallée. L’émigration définitive s’accélère avant la Première guerre mondiale, avant l’ère du tourisme et à la suite de l’ouverture du tunnel du Saint- Gothard (1882), qui prive la région du travail lié au passage du col (transports, hôtels, maintien de la route, déneigement en hiver, etc.). En outre, la migration d’une partie des élites (celle qui n’est pas engagée dans le service capitulé) vers les villes s’explique par le fait qu’en dehors de l’Eglise et du monde médical, les membres de l’élite n’ont jamais trouvé de travail correspondant à leurs qualifications et ambitions.


Grandeur et décadence d'Andermatt

Après la crise consécutive à l’ouverture du tunnel s’ouvre une période offrant de nouvelles possibilités: le massif du Gothard devient un nœud stratégique et l’épine dorsale de la défense du pays, l’armée érige de nombreuses fortifications et Andermatt devient un lieu de garnison important avec la création d’emplois pour la population locale. Par ailleurs, le tourisme se développe - de luxe d’abord, puis de masse - qui s’ajoute aux activités de l’armée et de ses soldats présents dans la commune en toutes saisons. C’est précisément l’armée qui permettra la survie économique du village pendant la Seconde Guerre mondiale, le tourisme de masse ne se développant que vers 1960.

Mais à la fin du XXe siècle, la situation se modifie profondément: Après la fin de la Guerre froide et l’effondrement de l’Union Soviétique, la place militaire d’Andermatt perd son importance stratégique. Le commandement est transféré à Lucerne, puis les ouvrages de défense sont fermés entraînant une réduction massive des emplois au sein de l’armée. Et le tourisme entre lui aussi en crise. [ 123 ]Pour comprendre cette situation, il faut se rappeler que l’histoire de l’industrie touristique de Andermatt a connu diverses étapes. Avant la Première guerre mondiale, le village uranais était fréquenté par une clientèle fortunée, voire aristocratique. La reine Victoria et sa cour, par exemple, séjournèrent dans les palaces du lieu. Ce tourisme élitaire disparut pendant la Première Guerre mondiale. Après la Seconde Guerre mondiale, la clientèle devint plus populaire, et ceci pour plusieurs raisons. D’abord, l’enneigement exceptionnel permettait une ouverture précoce des pistes. Ensuite, le site était très prisé par les skieurs avertis recherchant des pistes de haute montagne. Finalement, dans le dernier tiers du XXe siècle, le tourisme journalier est privilégié du fait de la distance très réduite entre les grandes villes du Plateau et la vallée d’Urseren (Lucerne est située à 65 kilomètres, Zurich à 119 kilomètres, Bâle à 169 kilomètres), de même après l’ouverture du tunnel autoroutier du Saint-Gothard en 1980 qui amènent des touristes de Lugano (à 120 kilomètres), mais aussi de Milan à 185 kilomètres.

Cependant il s’agit d’un type de tourisme qui ne génère pas de revenus importants, de sorte que les investissements consentis dans les infrastructures touristiques se limitent au minimum. Les investissements que font certains centres touristiques proches d’Andermatt, tels Engelberg, Sedrun, Crans- Montana ou même Airolo, dépassent de loin ceux d’Andermatt. La station subit donc un déclin inexorable, que ne freinent que ses atouts naturels, tels son enneigement exceptionnel et son site (surtout le Gemsstock). Elle ne retrouve un peu de vigueur que grâce à la pratique du ski hors-piste et du snowboard. Mais dans les années 1990-2005, personne ne connaît de recette miracle susceptible de relancer la station. On craint le pire, car les investissements nécessaires semblent irréalisables. Des tentatives faites du côté de la Russie, et hormis quelques événements ponctuels, comme la visite de la musique des cadets de l’école Souvaroff, ne débouchent sur aucun investissement concret par manque de contacts adéquats.


Une rencontre providentielle et l'influence des expatriés

Lors d’un dîner de gala, au Caire, l’ambassadeur suisse en Egypte - qui est uranais - fait la connaissance d’un industriel égyptien, M. Sawiri. Tous deux parlent de vacances et de ski. M. Sawiri évoque la Suisse, qu’il connaît bien, puisque enfant, il passait ses vacances à Crans-Montana. L’ambassadeur lui [ 124 ]dit que la région d’Andermatt est certes pleine d’attrait, mais qu’ il y manque un projet d’envergure capable de rendre à cette station son lustre d’antan. M. Sawiri évoque la station balnéaire d’El Gouna qu’il a aménagée sur les rives de la Mer Rouge; il expose sa vision des choses, à savoir qu’un complexe touristique doit être intégré et qu’ il doit être construit rapidement. Les deux interlocuteurs prennent rendez-vous et se retrouvent quelque temps plus tard à Andermatt. L’ancien champion de ski Bernard Russi (médaille d’or à Sapporo en 1972) fait visiter la région à M. Sawiri et le conduit notamment sur le Gemsstock...

Andermatt, village de montagne multiséculaire encaissé dans des montagnes très abruptes, cerné par des couloirs d’avalanches, ne se prête pas vraiment à la construction d’une nouvelle station - sauf au-delà de la gare, sur les anciens terrains militaires inoccupés. En toute logique il est prévu de réaliser le projet en lien direct avec le village traditionnel à cet endroit, sur l’ancienne place d’armes qui s’étend sur 1 kilomètre carré. Le montant de l’investissement nécessaire à la création d’une station «internationale» est évalué à 750 millions de francs suisses.

Tout d’abord, il faut être conscient que la vallée d’Urseren n’ a jamais été un «isolat géographique». En effet, même si sa population se caractérise par une très forte identité locale, le contact avec autrui a toujours été un facteur indispensable. Dans le projet de M. Sawiri, l’influence des expatriés est omniprésente, mais discrète. Tout d’abord, sans un ambassadeur originaire d’Uri, le projet n’aurait été ni discuté, ni projeté. Sauf autre circonstance providentielle, M. Sawiri ne se serait jamais intéressé à Urseren, une vallée alpine somme toute comme tant d’autres ! Ensuite M. Sawiri a été piloté par Bernard Russi pour visiter la vallée. Ce dernier, bien que travaillant et habitant hors de la vallée y a gardé une maison où il se rend souvent. Enraciné dans la vie locale, il en connaît les problèmes tout en étant au courant de ce qui se réalise à l’extérieur. Co-initiateur du Club de Golf alpin de Realp en 1992 avec d’autres expatriés originaires d’Andermatt, il a contribué à orienter le développement de la vallée, en réussissant à convaincre une opinion publique qui, à l’origine, restait sceptique quant à l’utilité d’un terrain de golf.[2]

Le projet de M. Sawiri n’est pas vraiment comparable au terrain de golf de Realp du fait de son ampleur et de son impact économique, démographique et politique. Il soulève. un certain nombre de questions, notamment celle de son enjeu pour le commerce et l’artisanat local, celle de la gestion locale de 250 emplois supplémentaires au minimum, de surcroît employés par un entrepreneur [ 125 ]étranger, celle de la conservation des valeurs de la population d’Andermatt face à un afflux important d’étrangers. Toutefois, une fois l’idée lancée, tout ira très vite, alors que les élites et la population sont d’habitude plutôt lentes à accepter des nouveautés - le débat sur la circulation à sens unique dans le village, par exemple, dure depuis 20 ans et une solution est régulièrement repoussée. Mais la majorité se range derrière ce projet; les autorités de la vallée et du canton sou- tiennent Andermatt, et le pouvoir fédéral est sollicité pour aplanir les difficultés et faire en sorte que les autorisations soient accordées dans les délais légaux. C’ est donc à une proposition structurée et crédible portée par la population et l’ensemble des institutions étatiques concernées que l’on a affaire. Or, un projet d’une telle envergure ne peut être réalisé de manière autoritaire et technocratique, mais uniquement en concertation étroite avec la population, puisqu’en Suisse, le citoyen est conscient de ses droits démocratiques et a l’habitude de décider d’une manière autonome et indépendante lors de votations populaires


L'opinion publique, facteur crucial

Comme toujours dans un cas pareil, diverses opinions se font entendre, et surtout nombre de bruits contradictoires circulent notamment au sujet de l’investisseur, de la clientèle, du climat. Qui est l’investisseur? Un cheik et ses pétrodollars? Qui sont les clients potentiels d’un tel projet? Les touristes ne voudront pas venir à Andermatt! Un autre terrain de golf? C’est un sport pour les riches, cela n’intéresse pas le touriste moyen. Le climat étant rude à Andermatt, puisqu’il peut même y neiger en plein été, la station sera donc vide la moitié de l’année...

On sait d’expérience que le plus difficile dans de tels projets est l’information et la possibilité de pouvoir rectifier certaines images véhiculées qui sont erronées. Et c’est là qu’interviennent les expatriés. Leur contribution n’est pas concertée avec les investisseurs ni programmée selon le projet officiel. L’enjeu est ailleurs. En effet, pour couper aux rumeurs et aux fausses informations qui circulent dans l’opinion publique au moment de la publication du projet, l’intervention des expatriés se fait selon le même mode informel: discussions au restaurant, à la maison, dans la rue.

En fait, l’argumentation est celle du bon sens. L’investisseur est égyptien, copte (c’est-à-dire chrétien), et il s’agit d’un industriel qui a fait fortune dans le télé phone et sa famille dans la construction. Les clients potentiels de la station sont [ 126 ]ceux de la mondialisation, ainsi les 100 millions de Chinois ou d’Indiens riches qui peuvent consacrer chaque semaine 15’000 francs à un voyage à l’étranger. En avril, quand la neige fond et qu’il pleut, pour ces touristes potentiels des pays arabes, de Chine ou des Indes, qui souvent vivent dans des endroits où la tem- pérature moyenne avoisine les 40 degrés, il faudra faire d’une semaine de pluie un événement exceptionnel, et simplement leur vendre des vêtements adéquats. Pour reprendre l’argument déjà présenté lors de la construction du terrain à Realp en 1992, le golf est le sport enregistrant la plus forte croissance dans le monde, et en plus, ceux qui le pratiquent investissent beaucoup de temps et d’argent dans cette activité et sont heureux de découvrir des terrains nouveaux pour le pratiquer. En outre, les touristes viennent en Suisse parce que, contrairement à d’autres pays, ils y trouvent la stabilité politique, sociale et financière, la propreté sur tout le territoire, la tranquillité, des paysages idylliques. Bref, ils ont ici, dans le Canton d’Uri, un condensé de toutes les valeurs suisses auxquelles bien sûr le citoyen d’Andermatt s’identifie. Ainsi, pour contrer la rumeur susceptible de faire capoter le projet dès le départ, on a diffusé, spontanément, une information appropriée et, surtout, fiable.


Une critique tiers-mondiste et l'enjeu politique

Bien que la plupart des expatriés d’Andermatt aient été en faveur du projet, certains se sont exprimés résolument contre le projet. Une personnalité, fa- milière des régions du tiers-monde, où elle avait exercé son métier, présenta des arguments qui relevaient plutôt d’une opposition politique systématique. L’argument selon lequel «M. Sawiri ferait mieux d’investir son argent dans la misère de son pays plutôt qu’à Andermatt», opinion certes respectable en soi, était hors-sujet. Aussi cette opposition d’un ancien expatrié ayant ses racines à Andermatt, mais connaissant l’étranger n’a pas eu de véritable impact sur l’opinion publique, parce qu’elle a été perçue comme politiquement discutable. En effet, pour qu’un argument puisse être accepté par l’opinion publique, il ne suffit pas qu’il émane d’un expatrié; il doit aussi s’inscrire dans une orienta- tion politique communément admise, et manifester une position pragmatique et en prise directe avec la vie quotidienne des citoyens. Tel n’a pas été le cas de l’argumentation tiers-mondiste.

Dès le départ, M. Sawiri a visiblement compris les enjeux économiques et socio-politiques de son projet. Il s’est appuyé sur la diffusion de l’information [ 127 ]officielle, s’est adressé à la population concernée et a dialogué avec elle. Ainsi, dans les réunions publiques, les habitants d’Urseren pouvaient se faire eux-mêmes une opinion, tester M. Sawiri en tant qu’homme pour juger de son sérieux et vérifier le bien-fondé des divers arguments avancés et surtout elles permettaient à l’investisseur et à ses partenaire de rétablir les faits.

Les négociations avec les paysans propriétaires des terres nécessaires au projet ont été une opération délicate: elles impliquaient le bouleversement de destinées individuelles et familiales et un enjeu financier important. Cet aspect ne parviendra cependant pas à modifier véritablement l’opinion publique favorable au projet, même si les préoccupations des paysans étaient aussi estimées être légitimes par l’opinion publique. C’est que la situation ne laissait guère d’autre choix; un «non» aurait équivalu à pérenniser la situation du déclin économique. Cependant, à cette étape du projet, il n’y a pas d’influence mesurable des expa¬ triés. C’est donc plutôt le climat de confiance qui, en fin de compte, a permis la conclusion heureuse des transactions économiques.

En 2007, un ancien expatrié entre directement en jeu. Dessinateur en génie civil d’Andermatt, émigré à 21 ans en Californie après un court passage profession¬ nel aux bureaux de construction du tunnel de la Furka, et ayant construit des holiday-resorts (Mammoth Mountain), il revient au pays comme directeur de la Andermatt Alpine Destination Company, avec dans ses bagages toute une somme de connaissances et d’expériences acquises à l’étranger. Même si après 21 ans d’absence, on n’ est plus tout à fait intégré dans la société d’origine, on est connu et, surtout, on sait comment elle fonctionne, on peut rétablir d’anciennes relations; bref, cet ingénieur est «du village», et cela compte dans la réalité socio-culturelle de la vallée.


Conclusion

En fait, on le sent bien, et les enquêtes ponctuelles à Andermatt le montrent: le rôle des expatriés est important. Mais en l’état actuel des éléments disponibles, il n’est pas encore possible de quantifier valablement l’influence exercée par les gens d’Andermatt revenus de l’étranger. Ce qui est certain en revanche, c’est qu’il existe une synergie, des échanges de vue et de savoirs différenciés entre la population locale, restée au pays, et celle qui «connaît le monde». Ainsi, finalement, le village entier profite des expériences faites à l’étranger. Cependant, quiconque a vécu «l’aventure Sawiri» comme observateur extérieur, [ 128 ]et a participé à de nombreuses discussions informelles pense que, sans l’apport fourni par les opinions des expatriés (actuels et anciens), une opération aussi gigantesque aurait rencontré davantage d’incompréhension et de résistance dans la population concernée.

Un événement similaire du passé fait penser à ce qui s’est déroulé entre 2005 et 2009: le service militaire de Naples, à la fin des services capitulés, dans les années 1850. Dans ce service - toléré plus qu’encouragé par la Confédération -tla population d’Andermatt a réussi à monopoliser les charges d’officiers et à envoyer un bon nombre de soldats à Naples, alors que partout ailleurs ce service s’effondrait. C’est la conjonction d’une opportunité, d’une niche économique, d’un savoir et de relations spécifiques qui ont permis aux gens d’Urseren de réussir là où les autres échouaient. On peut avancer l’hypothèse que des mécanismes similaires à ceux que l’on observe aujourd’hui ont permis cette réussite. L’histoire est une somme de faits rapportés. Elle est donc tributaire de la manière dont on reçoit et consigne ces faits. Ces quelques observations sur l’influence exercée par les expatriés ne sont évidemment pas une étude historique. Elles peuvent cependant constituer un élément de compréhension. S’agit-il là d’un aspect parcellaire circonscrit au seul vécu individuel, ou de données pouvant témoigner d’un facteur socio-culturel pertinent? Une recherche plus poussée apporterait peut-être une réponse.


Notes

1 Les informations contenues dans cet article proviennent de diverses sources journalistiques dont: Urner Wochenblatt, Neue Zürcher Zeitung, observations et recherches de l’auteur.

2 Et il n’est que de visiter le site http:// www.golf-gotthard.ch pour constater l’ampleur et la qualité du travail accompli.

  1. 1 Les informations contenues dans cet article proviennent de diverses sources journalistiques dont: Urner Wochenblatt, Neue Zürcher Zeitung, observations et recherches de l’auteur.
  2. 2 Et il n’est que de visiter le site http:// www.golf-gotthard.ch pour constater l’ampleur et la qualité du travail accompli.