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Page:Arthur Hespel - L’émancipatieon des feimmes, 1901.djvu/9

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ALBERT

Comptes sur mi, (li serrant l' main) si je n' réussis pos. j' l'assure que che
n’ s'ra pos de m’ féaute.

(I' sorte 1er plan gardin).
Scène II

FERNAND

Veyéons; ein dernier quéop d’ wel su’ m' démissiéon (i' s’ met au buréau et lit)...... la profession que ma femme a voulu embrasser, me force malgré moi à prendre cette décision;..... est-c’ que je n' mett’réos pos, malgré moi, aprés embrasser!..... La profession que ma femme a voulut embrasser malgré moi;..... ch'est chà, chà exprime mieux m' pinsé (i' écrit, on séonne in coulisse). Alléons
l’ carilléon va qu’ mincher, ch'est l'heure des consuliatiéons;..... Je vous prie. Monsieur le Directeur, de me croire votre tout dévoué.


Scène III


FERNAND, GABRIELLE

(Gabrielle intre du 1er plan gardin, elle met s' capiéeau et

s'n ombrelle sur ein canapé).
FERNAND

Ch'est vous qui vient d'intrer ?

GABRIELLE

Aoui! vous n'avez pos à vous étonner, ch'est l'heure de mes consultatiéons.

FERNAND (avec ironie)

L'heure des consultatiéons ! Hum !

GABRIELLE

Quoi c’ que c’n' hum ! veux dire; ch' n'est pos vous qui vas r'chevoir mes clients.

FERNAND (serrant s' lette)

Biéau métier.

GABRIELLE (ajuslant ses ch'feux)

Toudis aussi biéau que l' vot', et à quéop sûr pus méritant que d'ète comme vous premier commis, imployé du matin au soir à faire des correspindances.