désir de retrouver dans les géraniums de vos murailles contractées le sourire d’Iphigénie ! Je relus Kant, Gœthe, Fichte, Schelling, Déroulède, Renan, Taine, et aussi Stendhal. Enfin, je parvins à l’emporter sur mon trouble et à reconquérir le goût de l’action et de l’énergie, en me remémorant la sublime parole de Napoléon : « Allons, messieurs, à cheval !… »
De Florence, où j’achevai ma convalescence sentimentale, j’écrivis à quelques-uns de mes amis dont je connaissais le goût pour ma jolie maîtresse. Qu’elle se trouvât sans commerce mâle et que licence leur fût donnée de lui procurer quelque agrément, je ne le leur dissimulai pas.
Les hasards d’une campagne électorale me ramenèrent, un soir de l’automne dernier, à Pont-à-Mousson. Je suis retourné dans le potager où la terre âpre montrait ses blessures. Il ne contenait plus ni fruits, ni fleurs,