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à la manière de…

celle que je voyais aux matelots sur mes images d’enfance. Ma belle-mère l’accompagne, une petite vieille ridée et renfrognée, mais qui a les yeux de Papaoutemari… Il y a là aussi mon beau-frère, un enfant…

J’ai dû faire un mouvement trop brusque, car toute la société, soudain, s’effarouche… Mon beau-père bondit sur un palmier et y monte des pieds et des mains, à la mode néo-zélandaise, très vite, comme ayant quelque affaire urgente à terminer là-haut. Ma belle-mère presse contre elle, d’un geste protecteur, Papaoutemari et le petit beau-frère, et me regarde en poussant des cris d’effroi.

Mais on me voit si calme que la panique s’évanouit.

Ma nouvelle famille se rapproche ; nous nous asseyons en rond, et je distribue des cacaouettes dont Papaoutemari choisit les plus beaux pour me les éplucher.

Ce fut notre repas de noces.