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Page:Reboux-Müller - À la manière de, sér1-2, 1921.djvu/142

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à la manière de…

épileptoïde à un voluptueux étalement sur une causeuse capitonnée, à un badinage éventé d’une odeur d’œillet ou d’opoponax qui se mêle à l’arôme musqué de la femme ; le bal avec ses amusantes notes de clarté rose que les reflets des bougies piquent sur les épaules nues ; le bal où les teintes prismatiques des toilettes semblent décomposer la lumière en vibrances protéiformes, puis la recomposer soudain, dès que la giration des valses confond à nouveau les bleus, les jaunes, les oranges, les violets et les verts, et cela tour à tour, avec l’irisé capricieux d’un arc-en-ciel en vif-argent.

Vers quatre heures du matin, M. Loisel, qui avait dormi dans un petit salon où des maris jouaient au whist, fut réveillé par sa femme. Les bougies s’éteignaient, les bobèches éclataient, il fallait partir.

Dès qu’elle fut dehors, Mmeͤ Loisel eut l’impression cruelle d’un retour à la terrestréité.