Page:Labi 2009.djvu/14

From Wikisource
Jump to navigation Jump to search
This page has not been proofread.

Notes

1 J. Loup, Pasteurs et agriculteurs paysans. Contribution à Vétude des problèmes montagnards, Grenoble 1965, p. 114.

2 Et pas pour le seul monde alpin. Divers éléments concernant le retour des migrants et ses implications sur la vie personnelle et communautaire sont analysés par A.-M. Granet-Abisset, La route réinventée. Les migrations des queyrassins au XIXe et XXe siècle, Grenoble 1994, pp. 225-246. Pour le cas suisse, cf. les notes de A.-L. Head-Konig dans le Dictionnaire historique de la Suisse (article «Emigration»), Hauterive (Neuchâtel) 2004.

3 À savoir des migrations qui ont permis aux familles ou du moins à une partie de leurs membres de rester dans les villages et dont le but est le maintien (voir l’accroissement) des unités résidentielles et des ressources amiliales.

4 Dans le cas des migrations anglaises et irlandaises en Amérique du Nord, le taux de retour atteint 35% dans les années 1880 et 60% dans les années 1890. Cf. K. Bade, L'Europa in movimento. Le migrazioni dal Settecento a oggi, Roma 2001, p. 163. Dans le cas italien, par contre, D. Cerase estime qu’environ la moitié des Italiens ayant accompli une émigration entre les années 1860 et la fin de la Seconde Guerre mondiale sont revenus dans la péninsule. Cf. D. Cerase, «L’onda di ritorno: i rimpatri», in: P Bevilacqua, A. De Clementi, E. Franzina (a cura di), Storia dell'emigrazione italiana, Roma 2001, pp. 113-125 (ici p. 115). Globalement, on estime qu’environ 40% des européens ayant accompli une émigration vers le continent américain entre le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle sont retournés dans leur pays. Cf. D. Cinel, The National Integration of Italian Return Migration, 1870-1929, Cambridge 1991, p. 97.

5 N. Green relève aussi l’ignorance du phénomène de la part des gouvernements et des États. Selon elle, au XIXe comme au XXe siècle, «le temporaire, le projet de retour se sont avérés plus mythiques qu’historiques aussi bien du côté de l’État importateur que du côté des immigrés eux-mêmes». Cf. N. Green, Repenser les migrations, Paris 2002.

6 Même si cette expression de «traditionnelle» est là encore une expression qui mériterait d’autres nuances et d’autres développements qui dépassent le cadre de cette introduction.

7 Cf. par exemple les considérations de J. Templeton, Dalle montagne al Bush. L'emigrazione altellinese in Australia (1860-1960) nelle lettere degli emigranti, Sondrio 2005, pp. 87-106. Pour des analyses plus exhaustives concernant les migrations de retour dans divers pays européens, cf. Cerase (voir note 4); Cinel (voir note 4); M. Wyman, Round-Trip to America. The Immigrants Return to Europe 1880-1930, Ithaca 1993; M. Harper (dir.), Emigrant Homecomings: The Return Movement of Emigrants, 1600-2000, Manchester 2005; J. D. Gould, «European Inter-Continental Emigration. The Road Home: Return Migration from the U. S. A.», Journal of European Economic History, IX, 1980, pp. 41-112; D. Hoerder, «Immigration and the Working Class: The Remigration Factor», International Labor and Working Class History, 21, 1982, pp. 28-41.

8 A.-M. Granet-Abisset, «La partenza verso l’America: miti e realtà di un’emigrazione alpina oltre Atlantico nel XIX secolo», in: D. Albera, P. Corti (a cura di), La Montagna mediterranea: una fabbrica d'uomini? Mobilità e migrazioni in una prospettiva comparata (secoli XV-XX), Cavaler-maggiore 2000, pp. 101-111.

9 Les exemples sont innombrables. Cf. notamment les maisons des anciens migrants construites dans les environs de Barcelonnette, le «Quartiere Palazzi» bâti à Poschiavo à la fin du XIXe siècle par des anciens émigrants ou, encore, les nombreuses villas disséminées dans les vallées sudalpines et bâties entre le XVIIIe et le XXe siècle et témoignant des fortunes cumulées par les migrants revenant au pays.

10 Sur la notion de «transnationalité», cf. la discussion proposée dans D. Albera, P. Audenino, P. Corti, «L’emigrazione da un distretto prealpino: diaspora o plurilocalismo?», in: M. Tirabassi, Itinera. Paradigmi delle migrazioni italiane, Torino 2005, pp. 195-209.

11 Cf. les observations de E. Morawska, «Return Migrations: Theoretical and Research Agenda», in: R. Vecoli, S. M. Sinke, A Century of European Migrations, 1830-1930, Urbana 1991, pp. 277-292.