Dictionnaire wallon-français (Remacle, 1e éd.)/Apârté, Apauhté, Apauvté
Apparence
Chez C. A. Bassompierre, (p. 88).
Apâhté, apauhté, apauvté, v. a. Apaiser, calmer. Le vent s’apaise et la mer se calme. On apaise la colère, l’emportement, la fureur : on calme l’émotion produite par la crainte, la terreur. — L’éloquence persuasive calme souvent le désespoir : il faut l’évidence qui naît de l’empire de la raison pour l’apaiser. Roubaud nous dit : Après que la colère d’un jaloux est apaisée, il reste toujours à calmer ses soupçons. Il me semble qu’on peut calmer une fureur jalouse, mais qu’il est impossible de l’apaiser. L’ingénieuse amitié réussit souvent à calmer une douleur profonde : le tems seul apaise les blessures du cœur.