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Mais hélas, l’air t’emporte et la terre m’enchaîne,
Sort cruel!
Je voudrais embaumer tou vol de mon haleine
Dans le ciel !
Mais nou, tu vas trop loin, parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mou ombre
A mes pieds!
Tu fuis, puis tu reviens, puis tu t’eu vas encore
Luire ailleurs!
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Tout en pleurs!
Ah! pour que notre amour coule des jours fidèles,
O mou roi !
Prends comme moi racine ou donne-moi des ailes
Comme à toil