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DIE KAISERLICHE GRENZPOLITIK IM HERRSCHAFTSGEFÜGE UM DIE ALPENPÄSSE (14. JAHRHUNDERT)


Roland Pauler


Résumé


La politique frontalière impériale et le contrôle des cols alpins (14e siècle)


Pour les rois romains du 14e siècle, il n’était pas du tout évident de pouvoir traverser librement les Alpes pour se faire couronner empereur. Ils devaient ou bien être maîtres de l’un des cols franchissables par une armée et contrôler ses voies d’accès, ou bien être en bons termes avec les seigneurs concernés.

Le roi Albert 1er de Habsbourg disposait lui-même de plusieurs accès aux Alpes; une alliance matrimoniale avec le comte Amédée V de Savoie permit à Henri VII de Luxembourg sa campagne d’Italie. En 1314 survint la double élection de Frédéric le Beau de Habsbourg et de Louis IV de Bavière. Alors que le Habsbourg pouvait recourir à plusieurs voies de passage vers l’Italie grâce à des alliances familiales et à des possessions qui lui appartenaient en propre, le représentant des Wittelsbach dut s’assurer l’accès aux cols par l’entremise de sa politique. Charles IV de Luxembourg put franchir les cols occidentaux après avoir incorporé la Savoie - qui jusque-là faisait partie de la Bourgogne - à l’Empire allemand et avoir nommé son seigneur, le comte Amédée VI, vicaire général d’Italie. Les cols alpins orientaux lui demeuraient accessibles grâce à son alliance par mariage avec les Habsbourg, et grâce au fait que ses hommes de confiance avaient été nommés patriarches d’Aquilée par les papes.
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